Projets de l'ASCO

Mobilisation pour sauvegarder le patrimoine exceptionnel du couvent Saint Dominique de CORBARA.


,Situé à Corbara en Balagne, à 6 km de l'ile Rousse et 24 Km de Calvi , ce couvent nécessite de sérieux travaux.

La restauration concerne l'église et le clocher. Leur façades ont de nombreux dégâts et des fissures inquiétantes. Les toitures ont besoin d'une restauration de la charpente.  Le clocher est inutilisable , son état de dégradation étant trop important , il présente un certain danger. 

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Appel de fonds Corbara 2.pdf
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Vous trouverez en bas de page des informations sur ce couvent qui nous a  hébergé si chaleureusement. 


Après la Corse; la Sardaigne; la Toscane ; L'ASCO organise des journées découverte de l'art sacré Roman en Provence ;Ci joint ce programme prévu fin mai/début juin 2024.

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LE COUVENT DE CORBARA


HISTORIQUE DU COUVENT DE CORBARA


 

      Vatican             - CORBARA :  LE COUVENT -          Logo-stjean-gris-h-01

 

Couvent Saint-Dominique : six siècles de rayonnement

 

Sur le site d’une ancienne abbaye, un orphelinat est construit en 1420 par Mgr. Nicolas Savelli, évêque de Tino. C’est en 1456 que ce lieu devient véritablement un couvent franciscain et cela durant trois siècles.

 

La révolution française de 1789 mettra un terme à cette présence religieuse. Les lieux sont pillés et les religieux expulsés en 1791.

 

De 1856 à 1860, les pères Besson et Bourard, dominicains, ont réhabilité le couvent dont il ne restait plus que l’église, son clocher et l’aile dominant la plaine d’Aregno.

En 1861, le père Cormier arrive comme prieur. Il sera élu en 1904 Maître Général de l’ordre dominicain et sera béatifié le 20 novembre 1994 par le pape Jean Paul II.

 

En 1880, le père Didon, dominicain de Paris, y est envoyé en exil (Guy de Maupassant lui rendra visite). Dans une lettre à la nièce de Flaubert, il écrira : « je n’ai jamais vu le Christ de plus près qu’ici ».

En 1884 le couvent devient foyer de formation et accueille alors plus de 80 dominicains.

 

En 1903, les religieux sont expulsés à nouveau et le couvent devient propriété de la commune de Corbara et abritera jusqu’à 800 internés civils allemands et austro-hongrois pendant la première guerre mondiale.

 

En 1927, avec le retour des Dominicains, l’édifice redevient apostolique et un lieu de retraite. Alain Peyrefitte y rédigea une partie de son livre « le mal français » et sera Président d’Honneur de l’association « Le Ritiru » qui soutient le couvent.

 

En 1986, l’aile ouest de l’édifice est dévastée par les flammes d’un gigantesque incendie qui a ravagé plus de 3000 hectares en Balagne.

 

En 1992, les deux derniers dominicains quittent le couvent, cédant la place aux Frères de Saint-Jean arrivés deux ans plus tôt.

 

 


Les autres projets:

  • D'apporter un soutien via la FAGEC pour la sauvegarde de l'église Corse SAN GIOVANNI EVANGELISTA sur la commune de Sorbo Ocagnano et du Couvent de Marcassu.
  • De participer au projet de création du nouveau siège de la FAGEC et la création d'un pôle culturel avec une bibliothèque regroupant les travaux de Mme Geneviève MORACCHINI-MAZEL.
  • De renforcer la coopération avec le site "Corse Romane EU."
  • De participer au projet "Destination Napoléon".
  • De renforcer, si ce n'est d'initier la signalisation de nos chapelles romanes  qui sont actuellement à l'écart des voies publiques.
  • De participer au projet d'édition de Stéphane ORSINI & Co : "Ballades en Corse".

Actions à venir de l'ASCO.

  • Poursuite de notre participation aux travaux urgents de restauration de chapelles romane
  • Animations des couvents de CORBARA, VICO et MARCASSU dont chants polyphoniques Corse
  • Réédition d’une cartographie sur la Corse romane.
  • Organisation de rencontres culturelles et de concerts...
  • Signalisation de l'ensemble des édifices romans en Corse.